Quand on imagine une antilope, on se représente un impala, même si généralement, on ne connaît pas son nom. Car l'impala est l'antilope typique : il est bien proportionné - de 1 ,10 m à 1,60 m pour un poids allant de 40 à 80 kilos, sachant que la femelle, comme chez beaucoup d'antilopes, est plus petite - et gracieux avec son pelage tirant sur l'ocre roux, rehaussé d'une bande noire verticale qui longe les fesses à partir de la base de la queue. On trouve également des marques noires sur les pattes et son poitrail est blanc. On reconnaît les mâles impalas à leurs cornes magnifiques, annexées et en forme de lyre. Leur taille commune est comprise entre 50 et 75 cm de long mais il arrive qu'elles atteignent 1 mètre, formant ainsi des armes redoutables dans les combats. Tout comme de nombreuses antilopes, l'impala vit et se déplace en groupe. Son clan est formé de quinze à trente individus comprenant des femelles avec leurs petits, des jeunes des deux sexes et un mâle adulte, le mâle dominant. Les mâles célibataires vivent ensemble dans leurs propres groupes. Parfois les tribus d'impalas s'intègrent à d'autres ongulés pour former un vaste troupeau et se protéger de leurs principaux prédateurs, lions, guépards et hyènes essentiellement. En cas de danger, l'impala a un atout : sa rapidité à la course. Il est capable de s'enfuir à 90 km/h, ce qui lui donne une vitesse pratiquement égale à celle du guépard. Pour dérouter l'ennemi, il fait également de très grands bonds qui atteignent parfois 3 mètres de haut et 9 mètres de long.
Chez les impalas, le cycle de reproduction est lié à la pluviosité annuelle. Ainsi, dans la zone équatoriale les naissances ont lieu toute l'année, tandis qu'en Afrique australe, où il n'y a qu'une seule saison humide, elles se concentrent sur deux à trois semaines. Au moment du rut, les mâles se poursuivent, se battent et poussent des rugissements, un peu à la manière des oryx, pour défendre leur territoire. Après une gestation de six à sept mois, la femelle ne met au monde qu'un seul petit, comme il est habituel chez les antilopes. La mère utilise ses réserves de graisse pour allaiter le bébé. La mortalité chez les nouveau-nés impalas est très importante puisque la moitié d'entre eux seront tués par un prédateur lors des 11 premières semaines de leur vie. Ceux qui sauront leur échapper peuvent espérer atteindre l'âge de 12 ans, et de 15 à 20 ans en captivité.